Le plus Français des Danois, Torben, est un véritable artiste : danseur et chorégraphe, graphiste, amateur et collectionneur de porcelaines anciennes et depuis peu, dandy flamboyant.

Indissociable de l'histoire de l'association, celui dont le nom signifie Tonnerre en danois, se révèle comme suit : 

"Je me considère, avant tout, comme un danseur, car j'ai la danse dans le sang. Mon ADN en est gonflé à bloc !

Mon père m'a dit un jour : "A partir de 7 ans, tu dansais tout le temps" et ça correspond bien à l'âge où, un matin en me levant, j'ai dit à ma mère "je veux danser"... Elle m'a emmené dans une école de danse locale, et mon destin fût scellé !

A l'âge de 13 ans, j'en ai eu assez. Les déplacements chaque week-end pour les compétitions ne me plaisaient plus. D'ailleurs, une bonne partie de mes différentes partenaires féminines furent dures avec moi. Une fois, une danseuse m'a même fait pleurer... Oui Mesdames ! Mais j'ai tenu bon : l'envie de danser était plus forte.

A 18 ans, tout a recommencé. J'ai fait une école de théâtre, danse et chant à Copenhague pendant un an. 

Je suis arrivé à Paris vers mes 20 ans. Danse classique, jazz, modern, africaine : j'ai voulu tout essayer... Mais c'est encore la danse en couple qui m'a fasciné.

De fil en aiguille, j'ai commencé à donner des cours à droite et à gauche. J'ai découvert le rock français... J'ai bien senti que la culture "danse en couple" était différente à Paris, en France, que chez moi au Danemark.

Après quelques années comme professeur dans une école de danse, je découvre l'association "Gais Musette". L'idée de faire danser les garçons avec les garçons et les filles avec les filles (et finalement tout le monde avec tout le monde) m'a plu énormément. Ici, j'ai trouvé ma véritable place.

J'ai une grande connivence avec tous mes élèves qui viennent de tous bords, de toute culture, de toute couche sociale mais j'aime particulièrement ceux et celles de "Rainbow Evidanse". Avec eux, je peux garder ma liberté totale de corps et d'esprit. 20 ans de chorégraphie, de bals, de stages et d'animations, le temps passe si vite... comme un éclair dans le ciel. La vie fait ses ravages mais l'amour de la danse reste !"